13 décembre 2020 |
Après 200 heures de cours de FLE (français langue étrangère), l’heure de se dire “au revoir” a sonné.
Et si, avant de partir, on échangeait quelques mots” ?
Ginny Chenal, stagiaire pour le site web de b’for, lance sa première interview.
Quel mot français aimez-vous le plus ?
Aussitôt, les mots s’envolent : “courage”, “succès”, « j’adore”, “je peux le faire”, “enchanté”, “aventure”, “merci”, « avec plaisir”, “est-ce que je peux le faire”, “l’espoir”, « j’espère”, “grâce à vous”, “c’est gentil”…
Chacun trouve en lui son mot préféré.
Et quand les mots sont beaux, on en fait un oiseau !
“Apprendre le français, c’est facile ou difficile” ?
Pour l’ensemble du groupe, “parler en français” arrive en tête des difficultés.
Pour d’autres, “tout est compliqué : parler, écrire, comprendre”.
Mais à l’unanimité, la grammaire française est montrée du doigt. “Il y a beaucoup de choses à retenir”, “le passé, le présent, le futur, c’est compliqué”.
Autre remarque : “on ne sait jamais si un mot est masculin ou féminin”, “il faut apprendre le vocabulaire” et “il y a beaucoup de mots”.
Découvrir une langue étrangère avec un masque, c’est facile ?
Le « non » l’emporte d’une seule voix.
« C’est difficile parce qu’on ne peut pas regarder la bouche pour la prononciation, l’articulation ».
« Le son n’est pas clair ».
« Ça demande beaucoup de concentration », il faut « écouter, se concentrer, parler », « à la fin, ça donne mal à la tête », et « quand on rentre, on dort ».
Cette dernière remarque fait rire toute la salle. Mais tout le monde s’accorde sur un point :
- Apprendre une langue, pendant 10 semaines,
- 4 heures par jour,
- ça demande beaucoup d’efforts.
D’autant qu’ensuite, il faut passer la certification Bright. Là aussi, c’est un beau défi à relever.
Qu’allez-vous faire lundi ?
« Lundi, je reviens ici » annonce avec humour un participant. Avant d’ajouter « non je rigole ».
Mais pour continuer à progresser, le groupe a des idées :
- “S’entrainer sur la plateforme” Altissia
- “Relire les documents et réécouter les échanges sur le WhatsApp” des deux équipes
- “Rechercher le vocabulaire vu en salle sur l’appli Leximage”
- Pourquoi pas, “s’inscrire à une autre formation”
L’ambiance est détendue, mais l’émotion est palpable.
« On ne quitte pas un groupe après 10 semaines sans avoir un pincement au cœur ». Des liens se sont tissés entre les stagiaires, avec les formateurs et l’équipe de b’for.
« On est content que la formation soit finie car on va pouvoir chercher du travail ». « Nous avons appris pas mal de choses », « on connaît du nouveau vocabulaire », « on peut parler et se faire comprendre ». « Mais on n’est pas contents de vous quitter », « vous allez nous manquer ».
« Au revoir » et « au plaisir de vous revoir »
Émue, Stéphanie Germain répond aussitôt : « vous aussi vous allez nous manquer, donnez-nous de vos nouvelles », « ça nous fera toujours plaisir de vous entendre ou de vous revoir ». Lundi, les locaux vont être vides sans vous, sans vos rires. Vous aussi, vous allez nous manquer, ça c’est sûr ».
Nos bureaux sont neufs, et vous êtes le premier groupe FLE que l’on accueille ici. Vous avez une place spéciale dans nos cœurs. Le tableau que vous nous avez offert est magnifique. On pensera à vous chaque jour en le regardant.
Et chaque année, en décorant notre sapin, vous serez aussi avec nous.
Vous avez décoré le 1er sapin de Noël de b’for. C’est un symbole fort. Comme le 1er sapin d’un enfant. C’est porteur d’espoir et de paix.